Visuel principal
De La Crau

FÊTE DE LA MUSIQUE

Le samedi 21 juin 2025
- Cour intérieure
Chapeau
De La Crau en concert dans la cour du musée.
Corps
De La Crau
Antoine Lippens
Antoine Lippens

De La Crau - Concert gratuit- Cour du Museon

Sam Karpienia, chant, mandole, guitare

Thomas Lippens, percussions

Manu Reymond, contrebasse

 

L’exposition « Mais quel Pays ! Gustave Fayet dessine la Provence de Mirèio » ouvre le jour de la Fête de la musique ! Il faut dire que Fayet était également grand mélomane, musicien, et ami de grands concertistes qu’il accueillait dans son Abbaye de Fontfroide.

Le Museon Arlaten vous propose de célébrer ce 21 juin si particulier avec un concert du groupe De La Crau dont la musique, viscérale et poétique, parle aussi bien au corps qu’à l’imaginaire. À travers une esthétique singulière mêlant chant en provençal, instrumentation hybride et énergie rock, De La Crau incarne à la fois la mémoire d’un territoire et une modernité vibrante, résolument tournée vers le présent.

De l’enfer industriel de Fos-sur-Mer à la rive arlésienne du Rhône, La Crau – dernière steppe d’Europe occidentale - fait le lit du réel.

Des amas de rocaille, cette ancienne mer abandonnée en a roulé et en roule encore dans la furie du vent. Une voiture qui traverserait de part en part ce petit désert filerait droit sur des dizaines de kilomètres, dans des paysages qu’un Hopper ou un Walker Evans auraient rendu américains sans effort.

De La Crau
Rémi Bénali, Cd13 - Museon Arlaten-musée de Provence
Rémi Bénali, Cd13 - Museon Arlaten-musée de Provence

"C’est sur les fonds de cette mer bordée d’usines, assoupie dans la sobriété de son déploiement immense, que les trois musiciens de DE LA CRAU ont imaginé la bande-son de leur périple. Ils sont partis d’un chant qui éventre les cieux, auquel répondent en puissance et en poésie la contrebasse, les percussions et le déchainement extatique de la mandole."

 

Le trio est porté par la voix de rouille de Sam Karpienia. De Kanjar’oc à Gacha Empega (avec Manu Théron), en passant par Dupain et Forabandit (groupe mélangeant provençal et chants d’Anatolie), il a transfiguré la musique marseillaise, lui insufflant une intensité poétique, lui offrant sa voix unique. Son chant renvoie à l’ivresse d’un rebetiko comme à la fièvre flamenca ou bien sûr à l’insolence joyeuse de la chanson provençale. Thomas Lippens martèle la transe à coups de percussions et de bois ferraillés. Manu Reymond, à la contrebasse, fait grincer et mordre son archet dans des séquences rythmiques syncopées qui mènent à l’extase.

 

De La Crau s’est notamment produit au Festival des Vieilles Charrues à Carhaix, au Festival Eurofoniks de Nantes et aux Suds, à Arles.

 

 

" De La Crau propose une traversée houleuse à l'écho quasi punk : une bande-son rock de sueur et de fureur, portée par la voix de rouille et les riffs électriques de Karpiénia. "

Anne Berthod pour Télérama

" Il y a la beauté du texte de Sam Karpiénia et celle de la musique de De La Crau. "

Benoît Roux pour France Info